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Nos 2 derniers articles tournaient autour de...
dimanche 3 décembre 2023, par
Nos 2 derniers articles tournaient autour de l’eau, phénomènes cévenols puis nappes phréatiques. L’eau n’est pas un problème spécifique à la Corse mais le GIEC dans ses prévisions prévoit une pluviométrie en augmentation, avec l’inertie du réchauffement, sans pouvoir préciser où elle s’effectuera. Sur les sommets, en altitude certainement, et selon les vents. Sans plus...
La Méditerranée devenue une mer plus chaude entre deux continents aura tendance à être dépressionnaire et donc d’attirer de ce fait davantage de dépressions venues de l’Atlantique. Le drame des inondations en Lybie en serait une illustration.
La Corse, montagne dans la mer, semble donc prédestinée elle aussi à recevoir de fortes précipitations, suivies de crues en aval. D’où l’article sur les nappes phréatiques. Lequel a soulevé des remarques judicieuses sur la stratigraphie et l’intérêt de se pencher sur la nature du sous sol (commentaires du plateau de Valensole), ainsi que le rappel de très très vieilles techniques pour capter les eaux, techniques que les romains ont diffusé d’un bout à l’autre de leur empire. L’exemple de Riez est à ce titre parlant, preuve qu’il peut exister des solutions locales pour maitriser la gestion de l’eau.
Merci à tous pour vos nombreux mails et vos commentaires. Je rappelle à ce sujet que le forum est modéré et qu’il ne sert à rien de laisser des messages dont le seul but commercial nous défrise. Y cacher des liens est d’un amateurisme total....
J’ajouterai que l’exemple de fossés creusés en contre bas d’un champ pour limiter l’écoulement des eaux de pluie vers la vallée et favoriser leur enfouissement vers une nappe phréatique sous-jacente, qu’une faille en aval a pu créer, est dans un paysage granitique un procédé intelligent, et de peu de coût. Voir l’article "Des sources et des failles"
Remarquons que les restanques édifiées autour de la Méditerranée pour accroitre les surfaces cultivables face au pic de natalité du XVIIIème siècle, ont des murets d’une hauteur légèrement supérieure à la terre qu’ils retiennent, ce qui favorise l’enfouissement des eaux de ruissellement et empêche le glissement de la terre vers l’aval ce qui, auparavant, obligeait le dit paysan à remonter la terre à l’aide d’un panier en osier porté à l’épaule...
Messages
1. Nos 2 derniers articles tournaient autour de..., 3 décembre 2023, 20:27, par Jeannette
Quand on consulte météo-Francerubrique : les futurs du climat, les dossiers DRIAS, des cartographies nous présentent ce que nos différentes régions, selon différentes hypothèses, connaitront comme température, pluviométrie, etc... dans 10, 20, voir plus, années.
Alors même si cela peut surprendre, une pluviométrie attendue plus importante peut se conjuguer avec des sécheresses elles aussi bien présentes, du fait de la poursuite de l’élévation des températures dans l’atmosphère, mais aussi de l’environnement : la Corse est cernée par une mer qui ne cesse de se chauffer... Et cette sécheresse explique le faible niveau des rivières dans la rubrique DRIAS eau, les futurs d e l’eau. Il n’y a pas de contradiction.
"La hausse des températures en France métropolitaine se poursuit dans le climat futur au cours du XXIe siècle, quel que soit le scénario considéré. Sans politique climatique, le réchauffement pourrait atteindre 4 °C à l’horizon 2071-2100 par rapport à la période 1976-2005.
En métropole dans un horizon proche (2021-2050) :
une hausse des températures moyennes entre 0,6 et 1,3 °C (plus forte dans le Sud-Est en été) ;
une augmentation du nombre de jours de vagues de chaleur en été, en particulier dans les régions du quart sud-est ;
une diminution du nombre de jours anormalement froids en hiver sur l’ensemble de la France métropolitaine, en particulier dans les régions du quart nord-est.
D’ici la fin du siècle (2071-2100), les tendances observées en début de siècle s’accentueraient, avec notamment :
- une forte hausse des températures moyennes pour certains scénarios : de 0,9 °C à 1,3 °C pour le scénario de plus faibles émissions de gaz à effet de serre (RCP 2.6), mais pouvant atteindre de 2,6 °C à 5,3 °C en été pour le scénario de croissance continue des émissions (RCP 8.5) ;
- un nombre de jours de vagues de chaleur qui pourrait dépasser les 20 jours au sud-est du territoire métropolitain pour le scénario RCP 8.5 ;
la poursuite de la diminution des extrêmes froids ;
des épisodes de sécheresse plus nombreux dans une large partie sud du pays, pouvant s’étendre à l’ensemble du pays ;
un renforcement des précipitations extrêmes sur une large partie du territoire, mais avec une forte variabilité des zones concernées.